Dans les années 50, des médecins s’aperçoivent des effets euphorisants inattendus de certains médicaments, et ont l’idée de les utiliser pour traiter des patients atteints de dépression, contre laquelle il n’existait alors aucun médicament spécifique. 30 ans de recherche plus tard, le « Prozac » devient le premier antidépresseur largement commercialisé.

En France, plus de 7 millions de personnes prennent des antidépresseurs. Depuis la crise sanitaire, leur consommation ne cesse d’augmenter.

Mais ces médicaments sont souvent prescrits à des patients qui n’en ont pas besoin et qui s’exposent à des effets secondaires. Abus de prescription, efficacité remise en cause, effets indésirables : la face cachée des antidépresseurs est bien éloignée de la « pilule du bonheur » vantée par les laboratoires pharmaceutiques dans les années 90. Des alternatives pourraient bien changer la vie des patients : en Suisse, des médecins testent des traitements étonnants : des psychédéliques, comme le LSD et les champignons hallucinogènes, pour traiter les dépressions résistantes aux médicaments classiques.