Etre sacrée Miss Irak n’est pas seulement un gage de beauté, c’est une preuve de courage. Dans ce pays dévasté par la guerre et le terrorisme, cette élection passe pour de la provocation. Pour ne pas dire, du blasphème. Les postulantes en savent quelque chose. Elles étaient 60 au départ. Des chiites, des sunnites, des chrétiennes et des kurdes, venues de tout le pays. 8, seulement sont restées sur le podium, après la défection de 15 d’entre elles, qui ont préféré abandonner la compétition. Comme quoi, il ne suffit pas d’être belle pour être reine.