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A l’image du continent africain, l’Afrique du sud subit une véritable hémorragie de population due à la pandémie du sida. Ce pays, considéré comme celui étant le plus développé et à même de sortir de la spirale de la misère des populations entassées dans les townships, est victime de sa propre impuissance. Dès 1991, les dirigeants de la nouvelle Afrique du Sud multiethnique comme beaucoup d’autres chefs d’Etat africains, n’ont pas pris au sérieux la menace du sida et à peine cinq ans plus tard, quand il a fallu parer au plus urgent en tentant de mettre en oeuvre une loi autorisant l’importation ou la fabrication de médicaments génériques, les grandes multinationales européennes ou américaines de la pharmacie ont lutté contre le gouvernement pour protéger leurs brevets. Les nouveaux médicaments, dont ceux de la trithérapie, sont protégés au titre de la propriété industrielle au moins pendant vingt ans et donc ne peuvent pas être produits à moindre coût. Pendant ce temps, 400 000 personnes sont mortes du sida, et on ignore le nombre exact de séropositifs. Et le phénomène peut s’aggraver. Pourtant, des bénévoles aident les malades le plus souvent avec les moyens du bord, épaulés par des associations cultuelles quand elles reçoivent de l’argent et avec l’énergie du désespoir…