Le Louvre a sa Joconde, le musée de Cluny sa Dame à la Licorne. Mais sans signature ni lieu de fabrication connu, ces six impressionnantes tapisseries restent mystérieuses et les visiteurs se posent tous la même question : pourquoi les parties basses sont-elles plus pâles que le reste du tissage ? Pour en savoir plus sur les différentes restaurations, des chercheuses du laboratoire Archéosciences de Bordeaux utilisent des caméras hyperspectrales et des techniques d’infrarouge et de rayons X. Leur but : dresser une carte d’identité de chaque couleur et essayer de recréer les recettes de colorants en laboratoire avec une teinturière.