La seconde Guerre Mondiale fut marquée par l’apparition d’une nouvelle génération de véhicules de combat blindés, chenillés et à roues, de chars, de voitures blindées et de canons automoteurs. Pour amener l’infanterie au plus près de la ligne de front, les transports de troupe, eux aussi blindés, étaient suivis par une noria de ponts mobiles, véhicules de déminage et de dépannage, lance flamme, bulldozers et bien d’autres engins spécialisés.
Tous avaient un but commun : mener la guerre avec rapidité, et frapper l’ennemi sur ses points faibles.
C’est pour cela qu’il y avait des engins rapides, légers de cavalerie de reconnaissance et de chasse, de même que des forteresses lourdement armées, capables d’encaisser de puissants coups et d’y répondre. Depuis leur création, pour certains avant 1939, jusqu’à la fin du conflit, les chars de l’Axe et surtout les chars allemands ont été constamment renforcés, réarmés, améliorés afin de répondre aux impératifs stratégiques et aux conditions de terrain, ainsi qu’aux progrès des matériels alliés. L’industrie militaire allemande, formidablement performante, a longtemps mené le jeu. Mais certains chars et blindés italiens se sont révélés rapides et efficaces. Quant aux Japonais, les blindés ne furent jamais leur point fort, sauf aux Philippines et en Malaisie. Mais ils ne résistèrent pas longtemps aux Sherman américains…