Personne ne veut de résidus de glyphosate dans son assiette. Mais j’habite au cœur de la Beauce et mes voisins agriculteurs ne veulent pas s’en passer: interdire le glyphosate les obligerait à le remplacer par d’autres herbicides, à consommer plus de carburant pour labourer, à voir leurs champs envahis de mauvaises herbes et leurs rendements s’effondrer. Sans compter qu’ils ne sont pas vraiment convaincus que le glyphosate soit dangereux pour la santé. Comme je les ai côtoyés pendant deux ans, ils m’ont presque convaincue. Presque.