L’arrivée des troupes alliées dans les camps de concentration en avril 1945 met fin au martyre des quelques dizaines de milliers de victimes qui ont survécu à l’entreprise d’anéantissement systématique menée par les nazis. À Bergen-Belsen, à Buchenwald ou à Dachau, c’est partout le même spectacle d’horreur. La plupart des déportés des camps de l’Est, jetés sur les routes par ordre de Himmler, n’ont pas résisté aux « marches de la mort ». Pour eux, la libération des camps intervient trop tard, souvent à quelques jours près.