Si le Liban était une voix, ce serait évidemment celle de Fairouz. Cette voix qui l’a aidée à traverser la guerre : quand Beyrouth se retrouve coupée en deux en 1975, à l’ouest les musulmans, à l’est les chrétiens, l’icône refuse de chanter pour un camp ou pour un autre. Pendant les quinze années de guerre, la chanteuse ne donne aucun concert au Liban. Au bruit des armes, elle qui refuse de fuir son pays, répond par le silence. Mais sa voix continue d’accompagner les Libanais. Les radios des deux camps diffusent ses chansons. À défaut de s’unir, le pays s’est réuni autour de sa voix. Documentaire disponible jusqu’au 10 décembre 2023