Depuis trois mois, le virus Zika défraie la chronique. Spécialiste des infections virales, le service de santé des armées mobilise ses chercheurs. Mais Il y a tout juste un an ses personnels menaient un combat d’une toute autre intensité. Ebola : 11.000 morts, plus de 37.000 malades. Fin 2014, cette vague de contagion aurait pu submerger l’Afrique de l’Ouest. Car en Guinée comme en Sierra Leone ou au Liberia, le virus commence par décimer les soignants, premiers remparts contre cette maladie peu connue, mortelle dans 90% des cas. A la demande de la Guinée, la France envoie le service de santé des armées et son régiment médical pour créer un centre d’un genre nouveau : le premier centre de traitement réservé aux soignants malades d’Ebola. Ils s‘appellent Henri, Thierry, Nicolas et Aline. Ils sont docteur, virologue, psychologue ou infirmier. Pendant trois mois, le Journal de la Défense () les a suivis au cœur de l’épidémie. Au plus près des patients, au plus près du virus : en première ligne.