La Chine attend la mort du Dalaï lama, estimant que le mouvement pour les droits des Tibétains ne survivra pas sans son leader charismatique… Le Prix Nobel est en général en bonne forme, sa seule alerte de santé remontant à 2002 quand il avait été hospitalisé à Bombay pour une infection. Le chef spirituel tibétain est officiellement en retrait de l’action politique depuis 2011, ayant confié ses responsabilités politiques à un Premier ministre élu par les Tibétains en exil. Il appelle à davantage d’autonomie pour le Tibet plutôt qu’à une indépendance formelle, mais reste la bête noire des autorités chinoises qui l’accusent « d’activités séparatistes anti-chinoises ».