La vigne est sensible à trois maladies principales : le mildiou, l’oïdium et le botrytis. Pour combattre ces maladies fongiques, un certain nombre de traitements phytosanitaires sont nécessaires. D’autres pesticides sont de plus couramment utilisés pour lutter contre certains prédateurs ou pour limiter la pousse d’herbes entre les lignes. Mais en 2017, un rapport des chimistes cantonaux de Suisse a provoqué un séisme dans le milieu de la vigne dans notre pays : la quasi-totalité des vins analysés, en dehors des bio, se sont révélés très chargés en résidus de pesticides. Et les vins suisses étaient ceux qui contenaient la plus grande diversité de molécules chimiques. L’onde de choc a poussé les acteurs de la branche à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.