Si la valeur intrinsèque des papillons en tant que spécimen à considérablement diminué depuis un siècle, le négoce et le commerce des papillons dans le monde sous les formes diverses (jardin à papillon, artisanat, commerce de chrysalide, pouponnière, œuvre picturale, etc..) est l’un des plus important en volume financier de la planète. On parle de plusieurs millions de dollars. D’un point de vue écologique, protégé parfois trop par la CITES, les espèces rares ne sont pas directement menacées par les collectes, ni par leur exploitation aussi outrancières soient elles, mais par le seul véritable danger qui menace la faune des insectes en général en milieu tropical : la déforestation et l’utilisation intempestive des insecticides sur les cultures spécifiques. La Malaisie, contrairement à la plupart des pays d’Asie du sud-est, prouve par sa politique active en terme d’écologie et de protection de la biodiversité que même sur des espèces aussi difficiles à surveiller et à protéger, l’exploitation, la reproduction et la réintroduction des papillons peux très bien s’inscrire dans le cadre d’une politique de développement durable. Un documentaire de Paul TERREL.