C’est un mal silencieux qui touche les hommes d’âge mûr. Le cancer de la prostate évolue lentement et souvent sans aucun symptôme. Avec plus de 50 000 nouveaux cas chaque année, c’est le cancer plus fréquent chez l’homme. Mais pas le plus meurtrier. Une fois dépisté, de nombreux patients subissent une ablation complète de l’organe. Une opération qui peut avoir des effets secondaires lourds, tels que les troubles de l’érection ou l’incontinence urinaire. Comment conserver la meilleure qualité de vie possible pour les patients atteints d’un cancer de la prostate ? Quand tout va bien, la prostate a la taille d’une noix. Mais, en vieillissant, chez presque tous les hommes, elle se met à grossir. On parle alors d’adénome. Avec l’âge, des cellules cancéreuses peuvent s’y développer. Et toute la difficulté est de différencier les tumeurs plus ou moins agressives. Aujourd’hui, le dépistage du cancer de la prostate est au cœur d’une guerre d’experts. D’un côté, les autorités de santé s’y opposent. Des hommes seraient inquiétés et opérés pour rien. De l’autre, les urologues estiment que ne pas dépister, c’est risquer de passer à côté d’un cancer agressif. Alors sans symptôme, faut-il traquer la moindre cellule anormale ? Faut-il traiter tous les cancers ? Face aux divisions du monde médical, les patients ont bien du mal à s’y retrouver… Documentaire Un documentaire réalisé par Chloé Buffard.