La Première Guerre Mondiale marque l’entrée du 20e siècle dans la mort de masse. Afin de garantir la permanence du souvenir de tous ces soldats morts pour la patrie, on érige dès le début des années 1920 des monuments aux morts dans toute la France. Pluriels dans leur forme comme dans leur sens, ils constituent un précieux témoignage des mentalités de l’après-guerre.

Plusieurs historiens mettent en lumière les diverses significations que revêtent ces monuments répondant à la fois à la nécessité du deuil pour les familles et à celle de la commémoration de la victoire de la République pour l ’ état. Loin d’être les témoins muets de notre passé, ils nous interrogent sur la manière dont nous transmettons et maintenons notre mémoire collective.