Cinq soirs par semaine, devant une salle comble, « Malik Bentalha se la raconte » dans son spectacle à la Comédie de Paris. Ce jeune gardois de 23 ans vit un rêve éveillé. Alors qu’il y a cinq ans il était encore sur les bancs de son lycée de Laudun (Languedoc-Roussillon), il fait aujourd’hui partie des humoristes sur lesquels il va falloir compter. A son arrivée à Paris en 2007, il cumule les petits boulots pour se payer le cours Florent. Lors d’une scène ouverte au Point Virgule, il est repéré par l’humoriste Alex Lutz, cette rencontre va changer sa vie. L’humoriste le prend sous son aile et l’’aide à écrire ses textes. Un jour, il remplace un copain malade au Comedy Club et tape dans l’œil de Jamel Debbouze, son idole de jeunesse. Ce dernier l’invite à intégrer sa troupe puis sa tournée. Malik fera sa première partie durant 2 ans. Le jeune comique de province d’origine marocaine et algérienne n’a pas eu la même enfance que la plupart de ses confrères originaires de banlieue parisienne. Il s’en amuse d’ailleurs dans son one-man-show au cours duquel il enchaîne les vannes et improvise sur des sujets tels que l’école ou la télé.
Mais c’est désormais au cinéma que Malik s’attaque. Déjà au casting de Et soudain tout le monde me manque avec Michel Blanc en 2011 et de Eyjafjallajökull avec Dany Boon en 2012, il sera à l’affiche de Né quelque part qui sortira au mois de juin, film dans lequel il retrouve son mentor Jamel. Depuis 2011, il officie également sur Europe 1 avec de grands noms tels que Jean-Marc Morandini ou Michel Drucker. Aussi à l’aise sur les planches, que derrière une caméra ou un micro, Malik a plusieurs cordes à son arc et de nombreux projets en 2013 : partir en tournée, sortir un DVD, jouer à la télé et pourquoi pas se produire à l’Olympia ! Portrait d’un jeune humoriste plein d’avenir.

Un documentaire de Rémi Delescluse