Depuis les années 1980, Masahi Yamamoto met en scène le Tokyo des marginaux, parfois sans autorisation avec des acteurs amateurs recrutés dans les clubs underground. Le cinéaste japonais privilégie la mise en scène les outsiders de la société nippone. Son premier long métrage tournée en super 8 « Saint Terrorism » (1980) suit les délires de deux criminels. En octobre dernier, le japonais présentera une rétrospective de ses 14 films, à Lausanne pour la 19° édition du Festival du cinéma Underground. Sa place d’invité d’honneur ne l’empêche pas d’échapper aux classifications et de transgresser les contraintes du cinéma.