La perte de cheveux touche la majorité des hommes en Europe au cours de leur vie. Les jeunes sont les premiers à en souffrir et à recourir à des implants ou prothèses capillaires. C’est un marché en pleine expansion : rien qu’à Istanbul, quelque 500 cliniques proposeraient ce type d’opération, mais certaines offres ne sont pas sérieuses.

Felix Rausche a 25 ans et souffre d’une calvitie androgénique. Ce sont surtout ses tempes dégarnies qui le gênent. Il a donc décidé de recourir à une greffe de cheveux à Istanbul, pour un coût total de 3 500 euros, billets d’avion et séjour à l’hôtel compris. L’opération dure toute une journée durant laquelle 3 000 greffons sont prélevés à l’arrière du crâne pour être transplantés au niveau des zones dégarnies.

Chaque année, le docteur Tayfun Oguzoglu reçoit environ 60 patients dont l’opération de transplantation ne s’est pas passée comme prévu. Chirurgien de renom, il connaît les dangers des cliniques qui emploient du personnel non qualifié. Il réclame une plus grande régulation qui n’autoriserait que les médecins ayant une formation complémentaire en transplantation capillaire à pratiquer ces opérations.

Lukas Puschmann, futur comédien, a quant à lui choisi de se faire poser une prothèse capillaire – une alternative plus sûre et indolore de surcroît. Ces prothèses créées à partir de cheveux naturels n’ont plus rien à voir avec les postiches traditionnels. Qu’il s’agisse des coupes ou des teintes, la palette proposée est large. Le jeune homme de 28 ans espère retrouver sa confiance en lui et une meilleure qualité de vie grâce à cette nouvelle chevelure. Est-ce que son rêve se réalisera ?

Reportage (Allemagne, 2023, 31mn)
Disponible jusqu’au 23/06/2028