1er septembre 2003. : dans le cadre du grand redéploiement police-gendarmerie voulu par Nicolas Sarkosy, Saint-Tropez retrouve enfin « ses » gendarmes. La Gendarmerie de la place Auguste Blanqui, rendue mondialement célèbre par la saga de Jean Girault, devenue « musée des arts et traditions », c’est dans l’ex- commissariat, à quelques pas de Sénéquier et de la Place des Lices, que s’installent les 28 hommes de la nouvelle brigade de Saint-Tropez. Dans les locaux, les peintres s’affairent à terminer les bureaux dans lesquels les gendarmes s’apprêtent à entamer leur première saison estivale « sous le soleil » de Saint-Tropez. Dans le bureau du major Jy, commandant la brigade, le décor est planté : une immense affiche originale du « gendarme de Saint-Tropez » représentant Louis de Funès masquant pudiquement sa fille d’une serviette de plage, trône bien en évidence ! Les vétérans, qui opéraient déjà dans le Golfe, à Ramatuelle où à Grimaud, ont briefé les nouveaux, venus d’autres affectations : Ici, à Saint-Tropez, les missions de police sortent parfois des sentiers battus… Les quelques mois de service déjà écoulés leur ont permis de se faire une idée : car lorsqu’Adeline Hallyday se fait piquer son sac sur le tournage de « Sous le soleil », ce sont nos gendarmes qui mènent l’enquête et entendent les starlettes comme témoins…et lorsque le préfet décide de faire respecter un arrêté interdisant aux hélicoptères plus de cinq rotations par jour sur Saint-Tropez, c’est l’ensemble de la brigade qui est réquisitionnée pour planquer à proximité des héliports et verbaliser les contrevenants… Un documentaire d’Olivier ROUSSIN.