Le mécanisme de transport de la sève chez les plantes et le contenu des vaisseaux de l’appareil vasculaire ont fait l’objet d’intenses débats depuis des siècles. Les plantes sont capables de transporter rapidement l’eau vers les feuilles grâce à un système de transport qui repose sur le fait que l’eau subit une force de tension. Cependant, ce mécanisme s’accompagne de son propre lot de problèmes, notamment le fait que l’eau sous tension est dans un état métastable et sujette à l’embolie. Plus récemment, de nombreuses études concluaient que certaines plantes, comme la vigne, semblaient être très vulnérables à l’embolie, entraînant un niveau élevé d’embolie au vignoble au cours de la saison, mais avec une réparation possible de vaisseaux.

Grâce à l’observation directe par rayon X du contenu du xylème, les récentes avancées en hydraulique végétale ont démontré que, contrairement à ce que l’on croyait, l’embolie et la réparation n’existent pas chez la vigne. Alors, quelles stratégies sont mises en œuvre par la vigne pour résister au stress hydrique ?