5,9% des moins de 15 ans présentent aujourd’hui des troubles du comportement. Une violence précoce qui n’est toutefois pas spontanée. Il apparaît évident que les enfants concernés sont avant tout les témoins quotidiens d’une grande violence qui s’exprime soit au sein de la famille, soit à l’extérieur. Beaucoup d’entre eux ont connu des ruptures affectives depuis leur plus jeune âge. Derrière la question de l’agitation chez le jeune enfant se cache donc la question de la famille et des rôles joués par la société et l’Etat. Subsiste une question essentielle et éminemment politique : comment concilier éducatif et répressif face au phénomène de la violence grandissante des plus jeunes enfants ?