« À Paris, je travaille dans un Centre de formation pour les métiers d’Aide à la Personne, fréquenté par des femmes africaines. Je découvre des vies nomades, des déracinements.\r\nLe Centre me ramène à mon passé, quand j’étais auxiliaire de vie auprès d’une dame âgée. Elle vivait dans un appartement vieillot, avec ses souvenirs et ses bibelots. Elle me racontait son existence lisse, ses repères immuables, l’image d’une France enracinée. Au Centre, les africaines mêlent joyeusement ici et là-bas, immigration et déracinement. Leur monde tranche avec celui de la vieille dame qui n’avait jamais voyagé. » Silvia RADELLI