Longtemps, le Cap de Bonne Espérance s’est appelé Cap des Tempêtes. Un monstre s’y cache, il attire les navires et les détruit. Ce n’est qu’en 1652 qu’une flottille hollandaise débarque une garnison armée de graines et de semences. Sa mission est de créer un port, de fournir des salades et du vin aux équipages des navires en route vers l’Asie, décimés par le scorbut.
Ainsi débute l’aventure de Capetown, capitale politique d’Afrique du sud, ville où ont été votées les lois qui ont construit l’apartheid en 1950 et celles qui les ont défaites en 1994. Le Cap est la mère de la nation.
Le Vieux Fort est au centre de la ville, dominé par la montagne de la Table, immense plateau de 1 kilomètre de haut où viennent se battre les vents des 2 océans.
Les troupes de danse mêlent les enfants des différentes communautés, les townships se souviennent de la naissance du jazz sud africain et des mamies sexagénaires perpétuent les gestes des premiers colons dans leurs jardins potagers cultivés en commun.
Autour du Cap, les vignobles ont grandi. Les français y ont pris leur part, vignerons huguenots chassés de France à la révocation de l’édit de Nantes, ils sont venus au cap et ont fondé Franschoek, “Le coin des Français”. Les vignobles s’appelent Haute Cabrière, Chamonix, et les restaurants Bouillabaisse, French Connection ou le Quartier Français.
Le Cap est aussi la ville du docteur Christian Barnard qui réussit en 1967 la première transplantation cardiaque. Son hôpital a reconstitué l’évènement.
Le week end, on se retrouve dans le township de Gugulethu, chez Mzoli’s, un boucher entreprenant qui a monté le plus grand barbecue de la ville.
Les plus sportifs sont dans l’eau et font du surf parachute, ils sautent sur les plus grosses vagues et s’envolent dans le ciel.

Les carnets d’Afrique du Sud sont une invitation à la découverte de la vie quotidienne en Afrique du Sud aujourd’hui.
Terre de contrastes, l’Afrique du Sud est «un monde dans un seul pays». Bordée par l’océan atlantique et l’océan indien, traversée par de hautes chaînes de montagnes, elle possède des déserts parmi les plus inhospitaliers, des terres fertiles et de grandes forêts; ses baobabs sont les plus gros d’Afrique, ses parcs naturels protègent une faune sauvage en plein développement; le sous sol est réputé pour ses richesses en or , diamants, platine et uranium; ses vins s’exportent dans le monde entier. Les 5 principales villes du pays, Johannesburg, Pretoria, Le Cap, Durban et Port Elisabeth, sont des destinations touristiques de plus en plus fréquentées et les médias du monde entier sont venus sur place fêter le 90e anniversaire de Nelson Mandela, le père de la «nation arc en ciel».
Comment vit-on en Afrique du Sud, d’ou viennent les onze langues officielles qu’on y parle, quels sites racontent son histoire, quels paysages font rêver ses habitants, quelles cultures, quelles religions s’y rencontrent?
Du nord au sud du pays, à l’intérieur des terres et le long des côtes, dans les métropoles comme dans les villages, nous suivrons le quotidien, les fêtes, les célébrations collectives et familiales; nous irons sur les marchés et dans les cuisines, nous irons dans les mines d’or et de diamants; nous irons en mer pour assister aux migrations des baleines et dans les villages ou des jeunes femmes célèbrent en dansant le mythe du python géant qui jadis exigeait leur sacrifice; nous irons dans les townships ou des artistes s’engagent contre la violence. Nous visiterons des fermes dans la brousse ou vivent les descendants des Boers, nous suivrons la piste des éléphants qui traverse les grands parcs nationaux et la route des vins ouverte par les huguenots français.
Pays de musique, l’Afrique du sud a longtemps arboré comme porte parole Myriam Makéba, la chanteuse zoulou, et Johnny Clegg le chanteur blanc; ils sont le devant d’une scène ou se presse une multitude de groupes et de musiciens qui sillonnent le pays. Le voyage sera bercé par leurs rythmes.
Les Carnets d’Afrique du Sud, comme les précédents Carnets en Amérique, en Asie, au Mexique et au Japon, donneront la priorité au vécu et au quotidien. Ils veulent montrer ce qui fait l’attachement des sud-africains à leur pays et proposer de façon simple et accessible un voyage pour la découverte et la compréhension de la culture Sud Africaine.