Le sphinx est un thème récurrent des écrivains mystiques et des partisans de la pensée magique depuis le XIXe siècle siècle, à l’instar des théories pseudo-scientifiques sur la destination de la pyramide de Khéops, théories relancées lors des travaux d’excavation initiés par l’égyptologue français Émile Baraize au cours du désensablement de 1926, Baraize découvrant des cavités (qui sont en fait des cul-de-sac et non des tunnels) sous la croupe du Sphinx, entre ses pattes et sur le dos, qu’il explore avant d’en condamner l’entrée. Ainsi selon Edgar Cayce, le sphinx aurait été construit à une époque antédiluvienne puis la civilisation de l’Atlantide y aurait laissé des enregistrements contenant toute l’histoire de l’humanité dans la « salle des archives », chambre souterraine accessible à partir de la patte droite du sphinx. Selon l’ésotériste Omraam Mikhaël Aïvanhov, des tunnels reliraient les pyramides au sphinx, ces grands monuments abritant des salles souterraines où s’effectuaient l’enseignement d’écoles initiatiques. Ces théories ont été infirmées par des sondages infructueux à la foreuse, ou des sondages sismographiques qui mettent en évidence sous le sphinx non des chambres secrètes mais des cavités souterraines ou dans son flanc des tombes creusées ultérieurement à sa construction, lorsqu’il était ensablé. Ces hypothèses ont été relancées en février 2000 lorsque des égyptologues découvrent l’entrée d’un système de galeries souterraines sous le plateau de Gizeh, des puits menant à des salles faisant office de caveaux (salles avec des niches contenant des sarcophages d’aristocrates datés de -500, un des sarcophages abritant le tombeau symbolique d’Osiris) et un système de tunnels semblant d’un côté conduire au Sphinx, de l’autre à la Grande Pyramide