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Retour sur une guerre des espions qui a opposé, pendant un demi-siècle, l’Est et l’Ouest. Berlin sera longtemps le terrain de jeu favori des deux grands blocs. 2 mai 1945. Le conflit mondial connaît ses dernières heures. Pourtant, les vainqueurs ne sont déjà plus des alliés. Car, sur les ruines d’un Berlin coupé en deux, un face-à-face va voir le jour. « Berlin-Ouest n’était pas situé n’importe où, mais en plein cœur du secteur d’influence soviétique, souligne Helmut Müller-Enbergs, historien spécialiste de la guerre froide. C’était une épine dans le pied des Russes. Une bombe à retardement qui n’allait pas tarder à exploser. La ville de Berlin allait-elle être absorbée par l’empire soviétique ou, au contraire, rester libre ? C’était cela, la ligne de conflit entre les services de renseignement américains et soviétiques dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. » Et en matière d’espions, l’Amérique a trente ans de retard, les Soviétiques disposant d’un service de renseignement depuis 1917. Cependant, ce sont les États-Unis qui remportent la première bataille. En 1948, les troupes russes tentent d’étouffer Berlin-Ouest avec un blocus. Mettant en place un pont aérien, les Américains parviennent ainsi à empêcher la ville de tomber sous contrôle soviétique. Mais le conflit entre les deux blocs n’en est qu’à ses débuts.