Marseille a entamé sa mue : sur le front de mer, la cité phocéenne se rêve en Miami de la Méditerranée. Mais on ne force pas la marche en avant d’une ville comme Marseille.

Sur le port, les dockers organisent la résistance. De leur côté, les petits métiers de la pêche s’inquiètent de la création du parc national des calanques.

Tout le monde ne profite pas des mutations en cours. La misère reste présente des rues du centre ville au marché aux puces.

Dans ce contexte, la petite délinquance explose, dans une ville où un tiers de la richesse provient encore de l’économie informelle. Marseille la populaire a bien du mal à s’inventer une destinée nouvelle.