Les chars ont été, dans les grands espaces découverts de l’Afrique du Nord et de la Russie, les princes des batailles. En revanche, dans les espaces clos des villes, comme à Stalingrad, à Varsovie, en Normandie, ils étaient des proies faciles. Un simple cocktail Molotov, lancé sur le bloc moteur ou dans une trappe, pouvait mater des engins de plusieurs tonnes. Les mines magnétiques, que les fantassins plaquaient sur les parois des chars, les bazookas et les Panzerfaust servis par un seul homme représentaient des dangers mortels. Des transmissions radio efficaces ont été, dans les premières années du conflit, des atouts déterminants dans les tactiques de combat des unités blindées allemandes, comme l’explique cette vidéo. Mais il relate aussi le quotidien des équipages de chars qui devaient faire face aux pannes, au manque d’obus ou de carburant. Pus on avançait dans le conflit, plus les problèmes d’intendance, de réparation, de remplacement ont pesé lourd et ont eu pour conséquence finale que les Panther, Tigre ou Jagdtiger n’ont plus tenu leur rang. La force blindée du III Reich était à genoux.