Quand on offre un bouquet de fleurs, on offre bien souvent un bouquet de pesticides et de pollution au CO2. La raison ? 85% des fleurs que nous achetons sont produites de manière intensive loin voire très loin : aux Pays-Bas, sous serres chauffées, ou au Kenya à grand renfort de pesticides.

Ce fait est méconnu puisque les fleuristes n’ont pas l’obligation d’afficher l’origine de leurs produits. Pour prendre l’ampleur du problème, Tout Compte Fait est allé enquêter sur les lieux de production. Nous avons également analysé des fleurs pour réaliser quel « bouquet de pesticides » les fleuristes et nous-mêmes, consommateurs, respirons. Des solutions sont, cependant, en train de se mettre en place : un mouvement inspiré de la « slow food » est né, c’est le « slow flower »… L’idée : développer la production et la vente de fleurs locales et de saison. Une plateforme qui regroupe horticulteurs et fleuristes a même vu le jour : « Fleurs d’ici ».