Kelkoo, Trivago ou le géant Google… Pour acheter en ligne un nouveau téléphone, un billet d’avion ou des vêtements, 8 Français sur 10 ont l’habitude de se tourner vers les comparateurs de prix, censés dénicher le tarif le plus avantageux sur un produit. Mais derrière cette promesse se cache une autre réalité : le marchand doit en fait payer une commission au site comparateur à chaque clic d’un internaute vers son produit. À hauteur de 18 centimes, cela est vite rentable. L’année dernière, une plainte a été déposée par l’association de défense des consommateurs CLCV contre plusieurs comparateurs. Elle leur reproche de ne pas respecter la « loi Hamon » qui les oblige à indiquer s’ils sont rémunérés par des professionnels du secteur, mais aussi les critères de classement et si les prix prennent en compte d’éventuels frais supplémentaires. Entre conseil objectif au consommateur et conflit d’intérêts, à quels comparateurs de prix peut-on se fier pour être sûr de faire de bonnes affaires? Une enquête de Marjolaine Dorne.