En apéro ou comme substitut du lait, notamment dans des « fromages », la noix de cajou fait aujourd’hui partie de notre alimentation. L’assortiment de produits à base de ce fruit à coque est toujours plus large. Des produits qui ne séduisent pas uniquement les véganes et les intolérants au lactose. Notre reportage.

Au niveau du prix, quelles différences y-a-t-il entre les « vrais » fromages et les substituts de fromages ? D’autre part, le goût d’une tomme végane se rapproche-t-il de celui d’une « vraie » tomme ? Linda Bourget en parle avec Lison Méric, la journaliste qui signe ce reportage.

L’Inde est le premier producteur mondial de noix de cajou. Les industriels de ce pays assurent aussi la transformation, essentiellement le décorticage, de noix de cajou récoltées ailleurs dans le monde. Mais cette étape est dangereuse pour la santé : la coque de la noix renferme en effet une substance particulièrement caustique qui brûle les mains des travailleurs, et surtout des travailleuses qui les épluchent. Le reportage de notre correspondant sur place.

A travers l’exemple d’une entreprise du Kerala, nous avons vu dans ce reportage qu’il est possible de préserver la santé des travailleuses en protégeant mieux leurs mains. Pourquoi ce modèle n’est-il pas plus répandu en Inde ? D’autre part, les noix de cajou sont souvent cultivées en Afrique, exportées en Asie pour y être épluchées, puis revendues ensuite dans le monde entier. Pourquoi la production n’est-elle pas plus concentrée ? Ce produit coûte cher : 18 francs pour des noix de cajou standard, et près du double pour du bio ou du Fairtrade. Le client suisse est-il prêt à faire ce pas ? Linda Bourget en discute avec Ueli Baruffol, président du conseil d’administration de Pakka, société active dans le commerce équitable des noix.

Comment les consommatrices et les consommateurs peuvent-ils s’assurer que les noix de cajou qu’ils achètent ont été produites dans des conditions décentes ? La suite de la discussion avec Lison Méric.