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Siècle après siècle, la culture de la vigne s’est étendue sans encombre sur tous les continents. Mais au milieu du XIXe siècle, de redoutables maladies se sont abattues sur elle : phylloxéra, mildiou ou encore oïdium. La science de l’époque sauve in extremis tout le vignoble occidental et s’impose comme recours incontournable. La chimie prend le pouvoir, tous les excès semblent admis dans les vignes et les chais, au détriment de l’environnement. Alors que débute le XXIe siècle, le pacte entre la vigne et la science se voit transformé par les aspirations nouvelles de la société et la recherche d’alternatives écologiques. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, exploration des pistes d’une viticulture responsable et durable qui renouerait le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin.