Un an avant les JO prévus en 2020 au Japon et reportés en raison de la pandémie, les autorités nippones s’attaquaient à la prévention des risques. Le point sur l’un des systèmes de sécurité les plus sophistiqués de la planète. Organiser des Jeux olympiques en toute sécurité relève pour Tokyo d’un gigantesque défi. Car, en plus des risques naturels de séisme, de typhon et de vague de chaleur qui frappent régulièrement l’archipel nippon, le terrorisme et les cyberattaques constituent de sérieuses menaces. Afin d’assurer la sécurité maximale des sportifs, des délégations et du public, les autorités ont ainsi fait appel à l’intelligence artificielle. Systèmes de reconnaissance faciale, forces de l’ordre virtuelles ou programmes de détection précoce des crimes… : les outils technologiques les plus sophistiqués ont été mobilisés. Un dispositif qui fait de la prévention des risques de cette XXXIe Olympiade la plus coûteuse de l’histoire des Jeux. Détaillant les grandes innovations mises en œuvre pour assurer la sécurité de ces JO, un an avant leur démarrage, prévu en 2020, puis reporté en raison de la pandémie, ce documentaire nous entraîne dans les coulisses de ce vaste plan, de l’emblématique tour de radiodiffusion Skytree aux sièges des sociétés de sécurité et de haute technologie sur lesquelles les organisateurs se sont appuyés. Cette enquête lève aussi le voile sur l’envers inquiétant de cette stratégie du tout-sécuritaire : la haute surveillance. Car, même si peu de Japonais s’interrogent sur l’avenir qu’elle dessine, cette dérive aura des conséquences, notamment pour les visiteurs étrangers, qui verront s’appliquer à leurs droits individuels des normes bien différentes de celles qu’ils connaissent, notamment en Occident. Documentaire de Patrick Hörl disponible jusqu’au 27/07/2021