L’an dernier, Vinci a engrangé 2,2 milliards d’euros grâce à ses péages autoroutiers. C’est la moitié des bénéfices du géant français du BTP. Ces « superprofits » choquent de nombreux automobilistes, car dans le même temps le prix des péages a augmenté de 4,75 % cette année. Autrefois service public, le réseau est désormais partagé entre trois multinationales : Eiffage, Vinci et Abertis. L’Etat a-t-il bradé son patrimoine ? A-t-il si mal négocié les contrats qui le lient aux entreprises concessionnaires ? Privatisation controversée, rapports étouffés, soupçons de conflits d’intérêts. Complément d’Enquête sur un dossier explosif qui empoisonne tous les gouvernements ou presque depuis près de 20 ans.