De plus en plus de personnes se plaignent de troubles digestifs en lien avec des aliments contenant du gluten, du lactose ou du fructose. Et les supermarchés regorgent de produits de substitution : pâtes à base de lentilles, lait d’avoine ou gâteaux sans sucre. Quid de ces « intolérances alimentaires » ? S’agit-il de troubles réels ou d’un effet de mode ?

À Hambourg, le psychologue Bertolt Meyer rencontre un médecin qui épingle la consommation excessive d’aliments ultra-transformés. Un avis que partage la nutritionniste américaine Cathlyn Nager ; selon elle et les premières études scientifiques sur cette question récente, le problème réside avant tout dans la quantité de substances chimiques dans notre alimentation. À l’origine de perturbations de la flore intestinale, ils provoquent non seulement des troubles digestifs, mais aussi des pathologies graves telles que diabète, allergies ou obésité.

Les messages de prévention ne sont pas toujours clairs aux yeux des consommateurs. Mais comme l’explique le sociologue Daniel Kofahl, les sciences nutritionnelles sont fortement influencées par les intérêts politiques, régionaux ou nationaux, et bien sûr, l’industrie agroalimentaire qui veut continuer à vendre ses produits.

Les tests d’intolérances proposés par des naturopathes ou via Internet ont de ce fait le vent en poupe ; ils permettraient un diagnostic et des conseils alimentaires ciblés. Mais sur quelles bases scientifiques s’appuient-ils ? Bertolt Meyer se soumet à un tel test, qui révèle des résultats pour le moins surprenants…

Disponible jusqu’au 30/09/2026
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