Plus 60% de cancers des poumons en 10 ans, c’est le triste record dont peut se prévaloir Pékin. Et, ce n’est pas la consommation de cigarettes, stable depuis une décennie, qui est en cause. Alors… A qui la faute ? Le pouvoir refuse de l’admettre, mais l’air est méchamment vicié dans la capitale chinoise. Pour ne pas dire toxique. Les autorités le savent, les pékinois respirent chaque jour du poison, mais la croissance économique vaut bien un risque sanitaire et un gros désastre écologique.