Rétrospective des mouvements culturels portés par la jeunesse depuis l’après-guerre. Second volet de cette histoire de la désobéissance, entre idéalisme et esprit de révolte : des Clash à la marche contre le racisme, du hip-hop au printemps arabe, du mouvement à Black Lives Matter et aux manifestations pour le climat.

À l’aube des années 1980, le groupe londonien The Clash rassemble punks et jeunes immigrés jamaïcains fans de reggae dans sa dénonciation des discriminations. En France, en 1983, toute une génération se retrouve autour du rêve d’une société multiculturelle lors de la marche pour l’égalité et contre le racisme. Au début des années 1990, le fossé se creuse entre la jeunesse des ghettos et les autres. Venu des États-Unis, le hip- hop devient le porte-voix des banlieues tandis que certains s’inventent un univers onirique à coup de techno et de raves parties. À partir de la décennie 2000, l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux transforme les créations artistiques. Elle renouvelle aussi les formes de contestations politiques et sociales de la jeunesse, du printemps arabe au mouvement en passant par Black Lives Matter ou les manifestations pour le climat.

Fureur de vivre

Des années 1950 à aujourd’hui, chaque génération a initié sa révolution culturelle à travers la musique, la littérature et le cinéma. Sur une BO éclectique et électrique – du jazz des années 1950 au rap des décennies 2000 en passant par le funk, le disco, le rock n’roll ou la techno –, Aurélien Guégan et Marie Durrieu brossent un portrait nerveux et rafraîchissant des révoltes de la jeunesse au fil des époques. Tout en archives, une plongée historique enlevée, ode à l’idéalisme et à la fureur de vivre.

Documentaire d’Aurélien Guégan (France, 2019, 52mn)