C’est une dérive qui prend de l’ampleur dans toutes les grandes villes de France. Pour s’éviter les kilomètres à vélo tout en gagnant de l’argent, des auto-entrepreneurs peu scrupuleux ont flairé la bonne affaire, inscrits sur les plateformes de livraisons de repas comme Deliveroo, Glovo ou UberEats, ils sous-louent les identifiants de leurs comptes à des sans-papiers pour qu’ils pédalent à leur place. En contrepartie, ils prélèvent entre 30% et 50 % de leurs gains. Immersion dans l’univers opaque des coursiers à vélo, enquête sur une exploitation de la misère version 2.0.

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