Au Mexique, on voyage en bus ou en avion. Le train c’est pour les marchandises… et les clandestins. Des dizaines de milliers de latinos venus d ‘Amérique centrale l’empruntent chaque année dans l’espoir de gagner les Etats-Unis. Au péril de leur vie. Car ce train, les migrants l’appellent la Bestia (la bête), le Train du Diable ou le Train de la mort. Au choix…
Sebastian monte à bord de la Bestia à Hermosillo, la dernière gare de triage avant la frontière américaine.
Il s’achève une semaine plus tard, au pied des barbelés qui séparent les deux pays, dans un no man’s land contrôlé par le cartel de Sinaloa, l’organisation criminelle la plus violente du Mexique.