En Suisse, grimper dans un taxi c’est presque un luxe, tant les tarifs sont élevés. ABE a même constaté que le prix d’une course à Genève est bien plus élevé que celui de 5 capitales européennes ; selon une étude, il est d’ailleurs parmi le plus cher du monde.
Notre équipe a aussi comparé les prix des taxis dans tous les chefs-lieux romands, avec quelques surprises à la clé. Mais comment expliquer le niveau des prix pratiqués dans notre pays ? Notre décryptage.

Paradoxe : les chauffeurs ont des revenus relativement modestes, mais les courses sont chères pour les clients. Les taxis ne roulent-ils pas assez ? Faudrait-il alors limiter le nombre de taxis ? Linda Bourget en parle avec Michel Piller, président de l’Association suisse des taxis.

ABE a voulu tester en temps réel la rapidité et l’efficacité de 5 compagnies de taxis opérant dans la ville et la région de Lausanne. Pour cette expérience, 5 passagers ont réalisé le même trajet en pleine heure de pointe, pour comparer le temps d’attente, le trajet, le prix et les moyens de paiement. Les clients ont aussi été attentifs au service du chauffeur ainsi qu’au confort de la voiture.

Les clients qui se déplacent en taxi en Valais, ainsi qu’en dehors des grandes villes de Suisse romande, doivent parfois payer le retour de la voiture à vide, jusqu’au point de départ du taxi. Des explications dans notre reportage.

Les tarifs forfaitaires proposés pour un trajet donné peuvent varier. Faut-il alors négocier lorsqu’on réserve un taxi ? En préparant cette émission, nous avons multiplié les coups de fil. On nous a parfois proposé des forfaits plus élevés que les tarifs officiels. En tant que client, comment être sûr de payer le juste prix ? Suite de la discussion avec Michel Piller.