Au rayon vêtements, les mentions « recyclé », « durable » ou « éco » se multiplient. Mais la réalité est nettement moins verte. Le système de « fast fashion », ou mode rapide, s’est en effet encore accéléré ces dernières années, entraînant un énorme gaspillage de ressources et la production de tonnes de déchets. Certains consommateurs, sensibilisés par cette réalité, se sont mis à fréquenter les boutiques de seconde main. Ils ont aussi la possibilité d’apprendre à réparer ou à transformer leurs vêtements pour prolonger leur durée de vie. Quant à la mode écoresponsable, elle est encore un marché de niche qui oblige le client à choisir des marques peu connues. Notre reportage.

Une nouvelle stratégie de l’Union européenne vise à transformer l’industrie textile extrêmement polluante et productrice de déchets en économie circulaire et durable. Quelles seront les implications pour les fabricants et pour les consommateurs ? Il s’agit d’un projet européen, en quoi cela concerne-t-il les consommatrices et consommateurs suisses ? Linda Bourget en parle avec Lison Meric, la journaliste qui signe ces reportages.

Que va impliquer concrètement ce projet pour nos vêtements ? Un des moyens de rendre le secteur textile circulaire, c’est de généraliser la production d’habits fabriqués à partir de textiles recyclés. Mais la production de vêtements utilise beaucoup d’énergie et de matière, il est donc aussi nécessaire d’allonger au maximum leur durée de vie.

On a tous vu les images des montagnes de vêtements venus d’Europe et qui aboutissent dans des décharges en Afrique. Que va mettre en place la branche du textile européen pour que les déchets textiles ne soient plus exportés massivement ? En conséquence, les prix des habits vont-ils augmenter ? Linda Bourget en discute avec Dirk Vantyghem, directeur général Euratex, Bruxelles.

Le recyclage est donc au cœur d’une approche plus durable du secteur textile. Mais la récupération des fibres et la confection des tissus reste un processus complexe. Reportage dans la région de Prato, près de Florence.

La qualité des vêtements est importante pour leur recyclage mais aussi pour la filière de la deuxième main. Les consommatrices et les consommateurs sont très nombreux à donner leurs vieux habits. Mais pour qu’ils ne finissent pas dans une décharge à ciel ouvert dans un pays africain, il y a quelques règles toutes simples à suivre. Quelle part des habits reçus dans les centres de tri sont-ils encore réutilisables ? Quels sont les conseils de base pour donner utile ? Linda Bourget en parle avec Typhaine Guihard, présidente de la Coordination textile genevoise.