Se laver les mains cent fois, passer dix heures par jour à nettoyer son appartement, vérifier à l’infini que la porte de son appartement est fermée ou que l’on n’a pas provoqué un accident dans la rue, les tocs ou Troubles obsessionnels compulsifs rendent la vie de ceux qui en souffrent et de leur entourage insupportable. D’autant que tous sont parfaitement conscients du caractère aberrant de leur comportement. De nouvelles thérapies intensives pourraient-elles aider les patients à sortir de cet enfer ? En attendant, la suisse romande manque de professionnels formés. Les familles concernées se retrouvent souvent démunies à tenter de gérer un calvaire quotidien. L’enquête de 36.9°.