La SNCF, c’est plus de 15 000 trains et 4 millions de voyageurs qui circulent chaque jour. Un business de près de 32 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Mais aujourd’hui, l’entreprise publique est l’objet de critiques de plus en plus vives. 70% des Français jugent que ses services se sont détériorés.

Tarifs incompréhensibles, retards chroniques, réseau vieillissant, incidents techniques, déraillements. D’année en année, la SNCF est de plus en plus décriée par les usagers mais, plus surprenant, par les cheminots eux-mêmes, qui déplorent une mauvaise gestion et tirent la sonnette d’alarme. Même les régions, principaux investisseurs financiers de l’entreprise publique, n’hésitent plus à dénoncer publiquement la dégradation des services et des factures de plus en plus salées.

La SNCF, c’est plus de 15 000 trains qui circulent chaque jour
Certaines régions brandissent déjà le recours à la concurrence, pour leurs lignes locales, si rien ne change d’ici à 2019. Car à cette date, les règles du jeu vont changer : le transport des voyageurs sera ouvert à des nouveaux opérateurs. Et la Société nationale des chemins de fer perdra son monopole détenu depuis sa création en 1938. Cette ouverture à la concurrence est une révolution. Quelles seront les conséquences pour les voyageurs ? Est-ce une solution pour améliorer les services ? Et comment la SNCF arrivera-t-elle à s’adapter à ce nouveau défi ?

Un film de Mélanie Van der Ende
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