Pendant que les uns tuent, les autres tentent de sauver des vies : c’est ainsi qu’un secouriste israélien décrit le conflit au Proche-Orient. À Gaza, où les hôpitaux sont débordés ou hors service, la tâche s’avère presque impossible. Les soignants israéliens peinent à surmonter le traumatisme du 7 octobre.

Fadi Afana est un secouriste palestinien. Depuis le déclenchement des bombardements israéliens sur Gaza, il n’a pas une minute de répit. Mais les hôpitaux vers lesquels il évacue les blessés manquent désespérément de lits. La prise en charge des patients s’effectue sur des parkings ou dans des écoles du voisinage. Et les soins prodigués sont réduits au strict minimum. Pour les équipes soignantes, la peur est double : tomber sous les bombes ou être arrêté par l’armée israélienne qui affirme que le Hamas utilise des ambulances pour transporter des combattants et des armes et multiplie les emprisonnements de personnel médical. La guerre a également brisé la vie de famille de Fadi Afana. Quand le conflit a éclaté, sa femme et ses enfants ont fui du nord de l’enclave vers le sud pour s’installer chez des proches.

Moishe Paskesz, ambulancier israélien, est traumatisé par le souvenir du 7 octobre. L’incursion sanglante du Hamas a poussé les équipes de secours à leurs limites.

Disponible jusqu’au 23/12/2024