L’image est insolite : un apiculteur récolte du miel sur des ruches installées sur les toits de Paris !
La France des villes et des champs va-t-elle progressivement se couvrir de ruches ?
C’est en tous cas la volonté de certains qui veulent inverser la situation du marché du miel en France : on produit seulement 20 000 tonnes pour une consommation totale de 40 000 tonnes.
Résultat : les 20 000 tonnes manquantes sont importées de Chine.

Un déficit qui s’explique aussi par le nombre d’abeilles qui a baissé en France. Arnaud Montebourg qui a quitté la politique veut inverser la tendance. Il a créé « Bleu Blanc Ruche » qui se propose de relancer la production de miel en France en rémunérant plus convenablement les apiculteurs et en créant une école de formation. Les résultats sont-ils probants ?
Il existe aussi un autre phénomène qui pourrait permettre d’augmenter la production de miel tricolore : ces milliers d’amateurs toujours plus nombreux qui se lancent dans l’apiculture par passion.

Tout un marché s’est développé : stages, vente de ruches en kit, etc… Est-ce si facile ? Quelles sont les joies et les déboires de ces apprentis apiculteurs ?

Une enquête d’Emilie Helmbacher