Fin juillet 1805, c’est la fin de la « paix d’Amiens », la 3ème coalition se constitue. Plus de 400.000 hommes, anglais, russes, autrichiens, napolitains, suédois, menacent la France. Napoléon décide alors de se retourner contre les puissances continentales.
Le 23 août 1805, c’est le début de la marche des « sept torrents ». Sept corps d’armées, soit 200.000 hommes se ruent à marche forcées vers l’Est. La campagne d’Autriche commence.
La rapidité de la réaction française surprend tout le monde. Elchingen le 14 octobre 1805, et Ulm où le général autrichien Mack capitule 20 octobre 1805 sont deux grandes victoires. Mais la joie de Napoléon est gâchée par la une mauvaise nouvelle.
Le 19 octobre 1805, c’est le désastre de Trafalgar. Nelson a détruit la dernière flotte française. Malgré la mort de Nelson, l’Angleterre est désormais la maîtresse incontestée des mers.
Napoléon se retourne vers les russes qui ont rejoint les restes de l’armée autrichienne. Fin novembre 1805, les armées se rejoignent près du plateau de Pratzen, non loin du village d’Austerlitz. Au soir du 1er décembre 1805, c’est la fameuse scène des illuminations au bivouac.
Le 2 décembre 1805, Napoléon inflige une défaite retentissante à l’armée austro-russe. Davout réussit à tenir la droite française à quatre contre un, pendant que Napoléon enfonce le centre ennemi et refoule sur la gauche le corps de Bagration. Au soir, Napoléon est maître du champ de bataille. La bataille « des trois empereurs » reste encore aujourd’hui, un modèle du genre en terme tactique.
Le lendemain, Napoléon fait une publie un bulletin entré dans la légende et qui se termine par ces mots : « Il vous suffira de dire – j’étais à Austerlitz – pour que l’on vous réponde – voila un brave – ».
L’empereur François d’Autriche vaincu, demande l’armistice. Le tsar Alexandre préfère ordonner à ses troupes survivantes de rentrer en Russie.
Mais la Prusse et la Russie entrent de nouveau en guerre. La Russie reconstitue une armée. Mais seule la Prusse est prête. Napoléon décide de la vaincre avant que les russes ne viennent la renforcer.
Napoléon se rue en Prusse et écrase les prussiens à Iéna le 14 octobre 1806 pendant que Davout les contient puis les bat à Auerstaedt le même jour. La Prusse est définitivement vaincue et son armée anéantie. La Prusse devra mendier la paix et perdra de nombreux territoires lors du traité de Tilsitt.
Le 21 novembre 1806, le décret de Berlin met en place le blocus continental pour étouffer l’Angleterre. Il vise à empêcher le commerce anglais avec le continent de façon à paralyser son économie. Cette décision entrainera de lourdes conséquences, notamment l’intervention en Espagne.
Reste cependant encore à vaincre la Russie dont l’armée approche à marches forcée par l’Est.