Il y a d’abord ce fait terrifiant : le 25 août 1944, alors que Paris est libéré, alors que, partout, la France s’extirpe des griffes de l’occupant, un village est anéanti, ses habitants assassinés.
Partout, le territoire est libéré, mais ce village, à l’instar d’Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, est précipité dans un cauchemar sans fin. Un cauchemar peuplé de fantômes : fantômes des victimes, 124 personnes massacrées. Hommes, femmes, enfants, bébés.
Fantômes des bourreaux. Qui a pris la décision d’anéantir ce village ? Pour quelles raisons, rationnelles ou irrationnelles ? Qui pourraient être les assassins, non-identifiés à ce jour ?
Une unité de SS ? Une unité de la Wehrmacht ? Ou un autre type d’unité, formée spécialement pour ce type de besogne, en pleine retraite des troupes nazies : chercher et détruire… 124 personnes âgées de 3 mois à 89 ans.
37 hommes, 39 femmes, 48 enfants. 52 habitations ont été brûlées. Après le massacre, un canon a tiré plus de 80 obus sur le hameau. Une véritable stratégie de la « terre brûlée ». Pourquoi ce village ? Pourquoi cette horreur ?
1944 : Maille un crime sans assassin
Réalisateur : Christophe Weber