Un métavers, c’est un univers parallèle entièrement créé par ordinateur. Un univers qui utilise les technologies de la réalité virtuelle pour faciliter l’impression d’immersion des visiteurs. Les codes du métavers sont dérivés des jeux vidéo. Comme c’est le cas pour certains jeux de combats en ligne, chaque utilisateur doit commencer sa visite par la création d’un avatar, pour lequel il peut choisir librement l’apparence. Cet avatar va devenir son identité du visiteur dans le monde virtuel.

Le mot « métavers » a été inventé en 1992 par l’écrivain américain Neil Stephenson. Dans son roman « Le Samouraï virtuel », le métavers désigne un monde entièrement virtuel, un seul et unique boulevard bordé de lieux de plaisir et de commerces. Dans le monde réel, depuis Second Life, le tout premier métavers créé en 2003, jusqu’à Meta, imaginé par Mark Zuckerberg en 2021, les métavers ont aussi été imaginés à des fins commerciales.

Le secteur du luxe et celui de l’immobilier comptent parmi les premiers à avoir investi les nouveaux territoire virtuels pour nous vendre des biens, parfois réels mais parfois uniquement numériques. ABE vous propose de visiter quelques-uns des métavers les plus connus.

Techniquement, comment se rend-t-on dans un métavers depuis son salon ? Combien coûtent les casques de réalité virtuelle ? Les grandes entreprises suisses sont-elles aujourd’hui dans les métavers ? Linda Bourget en parle avec Malik Melihi, le journaliste qui signe ces reportages.

On a vu que l’expérience virtuelle de certains supermarchés n’est pas concluante pour le moment. L’avenir des métavers s’écrit peut-être ailleurs, par exemple du côté de la culture et de l’enseignement. Quelques exemples dans ce reportage.

Actuellement, les avatars sont peu ressemblants et peu expressifs. Pourquoi les métavers sont-ils encore si basiques au niveau visuel ? Au-delà de la technique, les métavers c’est aussi la promesse de l’utopie d’un monde libertaire. Est-ce ça aujourd’hui la réalité de ces univers ? D’autre part, quels dispositifs technologiques virtuels ont le potentiel d’intéresser le plus grand nombre ? Linda Bourget en discute avec David Javet, chercheur en cultures numériques de l’Université de Lausanne.