Voitures brûlées, commerces saccagés, policiers agressés… Pendant 12 nuits consécutives, ils ont choisi de « casser » au pied de leurs cités. Une explosion de rage au lendemain de la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois que ni parents, ni élus, ni éducateurs, ni « grands-frères » n’ont réussi à contenir. A l’heure où les esprits semblent commencer à se calmer, nous avons choisi de passer une semaine aux côtés de ces « casseurs » pour comprendre leur quotidien mais aussi pour qu’ils répondent avec leurs mots à ceux qui les accusent d’être manipulés par les caïds du quartier ou les islamistes les plus radicaux.