Une semaine durant, une équipe de recherche française parcourt le sud de l’Islande pour mieux Au-delà du chagrin causé par la mort de ses proches, un reporter témoigne des ravages de la guerre à Gaza.

Le 4 novembre 2023, le camp de réfugiés d’Al Maghazi, à Gaza, est la cible d’une attaque de l’aviation israélienne causant la mort d’au moins 47 personnes et occasionnant de nombreux blessés. Mohammed Alaloul, cameraman pour l’agence de presse turque Anadolu Agency, travaille sur le terrain lorsqu’il apprend que son quartier a été touché par l’une des frappes. Les premières informations font état de maisons de plusieurs étages rasées et de corps d’enfants morts amenés à l’hôpital voisin. Mais très vite, une nouvelle dévaste littéralement le reporter : quatre de ses enfants ont été tués pendant le raid. Retrouvés à quelques mètres de leur maison, la femme d’Alaloul, Amnah, et leur fils d’un an, Adam, ont été blessés mais ont survécu. Quatre frères et trois de ses neveux n’auront pas cette chance. « Est-ce notre faute ? Nous sommes innocents. Il n’y avait que des enfants ici », déclarait le reporter en creusant dans les décombres de sa maison pour en sortir ses enfants.

Alors que la catastrophe aurait pu annihiler son courage, Mohammed prend la décision quelques jours plus tard de retourner sur le terrain et de continuer à documenter la guerre. « Les médias occidentaux racontent l’histoire israélienne, mais nous, ici, nous devons raconter l’histoire palestinienne, confie-t-il. Rien ne peut nous empêcher de remplir notre mission et notre devoir de journalistes. » Le reportage suit le quotidien de ce reporter à l’étonnante combativité, porté par sa volonté d’informer coûte que coûte, alors que près de 60 journalistes et professionnels des médias palestiniens ont été tués depuis le début de la riposte israélienne.

Disponible jusqu’au 14/02/2024.