Depuis 2009, le sculpteur haïtien André Eugène organise la « Ghetto Biennale » au cœur de son quartier de Grand’Rue, l’un des plus délabré de Port-au-Prince, et invite des artistes internationaux à se frotter à la jeune scène haïtienne. Exposé de Sydney à Stockholm, l’ancien maçon aujourd’hui connu pour ses sculptures de crânes humains, était cette année à la Documenta de Kassel avec son collectif Atis Rezistans, alors que son pays, classé zone rouge, atteint des records de criminalité depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021.