Loin des sirènes de la mondialisation, un petit village isolé sur une île perdue à l’est de l’archipel indonésien survit grâce à une technique ancestrale de chasse à la baleine, intacte depuis des siècles. Au rythme des baleines qui croisent au large dans leur migration de l’océan Indien vers le Paci!que, Lamalera et ses 2500 âmes vivent en autosuffisance, à l’écart des regards du monde. Sur leurs Tenas de bois, à la force de leur bras et malgré le danger, les hommes partent en merdes heures durant, espérant harponner de quoi nourrir leur clan.
Mais aujourd’hui, sur cette terre où rien de poussent et alors que des pêcheurs à la dynamite viennent illégalement occuper leur eaux, Lamalera se meurt et ne peut plus subvenir aux
besoins de ses habitants.
Face à cette inquiétude, certains Lamaholots ont choisi de céder à la modernité en équipant leur bateau de moteurs. Pouvant désormais partir pêcher au delà de leur île, ces habitants ont considérablement amélioré leurs conditions de vie.
Au village pourtant, tout le monde n’est pas de cet avis. Ignace, l’ancien, craint que ne soient oubliés les croyances et ce savoir-faire qui ont assuré leur survie jusqu’à présent. Joseph, son!ls, pourtant très attaché aux traditions de ses ancêtres, est conscient que pour la survie de tous, ils n’ont pas d’autres choix que celui du changement… Une autre problématique vient se superposer à celle de la survie des hommes. Le petit village de Lamalera est aujourd’hui montré du doigt par les mouvements de protection de l’environnement qui, inquiètés par leur pêche en passe de devenir massive, projetent de faire de leur zone une réserve naturelle.A travers ce con#it de générations, vous découvrirez comment la vie de toute une communauté isolée du monde entre de plein pieds dans la modernité. Y survivront-ils ?

Réalisation : JEAN-MICHEL CORILLION